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mardi 3 avril 2012

Les Journées du Patrimoine 2012_du 06 au 08 avril





La 4e édition des Journées du Patrimoine sont officiellement lancées. Du 06 au 08 avril 2012, la Ville Blanche s'animera et vous dévoilera ses merveilles architecturales à travers des visites guidées, des projections cinématographiques, des spectacles, des conférences, des dégustations, etc. 
Pendant soixante-douze heures, vous êtes invités à voyager à travers le temps et l'espace afin de renouer avec votre histoire, votre ville et votre patrimoine.
Pour cette quatrième édition, le quartier Hay Mohammadi est mis à l'honneur. Pendant deux jours, le quartier vous ouvre ses portes et vous invite à venir découvrir les richesses patrimoniales qu'il renferme. Une navette sera à votre disposition à partir des Anciens Abattoirs de Casablanca et vous conduira das les lieux remarquables du quartier.
Pour plus de renseignements contactez : 

             05 26 51 58 29       
             06 26 83 49 68      
www.casamemoire.org


jeudi 23 février 2012

Mawazine consacre les artistes marocains «Rythmes du monde»

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Selon un communiqué de l'Association Maroc cultures, le Festival met en avant la diversité de la musique marocaine et propose au public une variété de styles musicaux qui se relayeront sur quatre scènes (Scène de Salé, Espace Nahda, Salle Bahnini et le Théâtre Mohammed V). En effet, la chanson classique marocaine sera à l'honneur le vendredi 25 mai sur la scène Nahda avec la diva Naïma Samih, suivie de Laila Ghofrane, qui revient au-devant de la scène nationale.
La scène de Salé offrira le 21 mai à son public un grand moment de musique classique marocaine avec la participation du ténor Mahmoud El Idrissi, accompagné de Hatim Idder, Amal Abdelkader et Imane Elouadi.
Pour cette 11e édition, le Festival se dote d'une nouvelle scène, la salle Bahnini qui remplacera désormais la Villa des arts de Rabat. La programmation de la salle Bahnini sera inaugurée avec une grande soirée de musique hassanie, suivie du duo atypique, formé par Aicha Elwaad et son frère El Mehdi Abdou.
Le public voyagera aussi avec à la magie du Ney (flûte), magnifiquement joué par l'instrumentiste Rachid Zerwal et son ensemble, qui seront accompagnés du chanteur marocain Abdelmounaïm El Jamaï.
Le Festival Mawazine rythmes du monde reste fidèle à sa vocation d'encourager la jeune génération de la musique marocaine. Les jeunes lauréats des concours musicaux se produiront sur la scène de la Plage de Salé, avec notamment Dounia Batma, Oussama Bastaoui, Aziz Bouhdada et Lamia Zaidi.
Le Festival annoncera encore une multitude d'artistes marocains issus de la musique urbaine, de chants populaires, chaâbi et amazigh, précise le communiqué.
 


MAP

mardi 21 février 2012

Rabat : Découverte d'un site à Moulay Abdallah Archéologie

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«Il s'agit de la découverte en sous-sol de structures archéologiques dont deux colonnes de belle facture, réalisées en pierre de taille (grès calcaire) et de forme cylindrique, ce qui rappelle, en forme réduite, les colonnes de la mosquée Hassan de Rabat», a expliqué à la MAP, l'archéologue Aboulkacem Chebri, directeur du Centre d'études et de recherches sur le patrimoine maroco-lusitanien (CERPML).
Difficile à présent d'avancer une datation de ces découvertes, a-t-il dit, précisant que les photos prises in situ laissent croire que «ces colonnes remontraient peut-être à l'époque médiévale».
Cette découverte, qui a eu lieu au croisement de rue La Liberté et du boulevard Mohammed V tout près d'un mausolée, consiste en des colonnes couronnées chacune d'un chapiteau de forme carrée, a-t-il noté, ajoutant que le site donne à voir aussi un mur appareillé.
Une délégation composée du directeur régional de la Culture, du directeur du CERPML, de la Gendarmerie Royale et des autorités locales, s'est rendue, lundi, sur les lieux et il a été convenu d'arrêter les travaux et de protéger le site, en attendant la constitution d'une équipe d'archéologues pour effectuer des fouilles de sauvetage dans les plus brefs délais.
La zone de Moulay Abdallah est connue pour sa richesse en vestiges et monuments depuis la préhistoire (grottes d'Al-Khanzira de quelques 100.000 ans) passant par l'époque phénicienne et des Royaumes berbères du Maroc.
 






MAP

jeudi 16 février 2012

Nouveau bureau de l’association Casamemoire




Casamemoire, association de sauvegarde du patrimoine architectural du XX° siècle au
Maroc, a tenu son assemblée générale élective le 2 février 2012.  Lors de cette
assemblée générale a eu lieu l’élection d’un nouveau bureau pour un mandat de 2 ans.
Celui-ci se compose de :
Rachid Andaloussi, Président
Karim Rouissi, Vice-président
Horia Serhane, Secrétaire Générale
Abderrahim Kassou, Trésorier
Amine Boushaba, Florence Michel-Guilluy, Samar Shawish et Youssef Nejmi, assesseurs
Par ailleurs, lors de cette assemblée générale a été adopté un nouveau fonctionnement
de l’association pour faire face à la diversité des projets menés par la mise en place d’un
bureau exécutif resserré composé de manière paritaire par des membres du bureau et
des salariés de l’association. Ainsi, le  premier bureau exécutif désigné en réunion du
bureau est composé de Rachid Andaloussi, Abderrahim Kassou, Dounia Benslimane et
Laure Augereau.
Nous tenons à remercier le bureau sortant qui a su apporter durant le dernier mandat un
nouveau souffle à l'association avec des actions de fond comme la reconversion en
fabrique culturelle des anciens abattoirs et les journées du patrimoine de Casablanca.
Nous apportons tout notre soutien à la nouvelle équipe. Et nous leur souhaitons du
succès dans leur nouvelle mission !
L'équipe de Casamemoire

vendredi 10 février 2012

La croisade de Fatéma Hal



Quel est le rôle de la cuisine aujourd'hui ?
La cuisine a un rôle politique, économique et social. On oublie qu'il y a eu des guerres pour le poivre par exemple. Alors qu'en Europe, ce que faisaient les femmes dans les maisons a été transformé en apprentissage à travers la création d'écoles de cuisine, ici, au Maroc, dans les écoles hôtelières, on n'enseigne que la cuisine internationale. A cause de cela, la cuisine marocaine peut mourir. C'est ça le vrai problème, et je l'ai compris il n'y a pas très longtemps. Il ne s'agit pas de remettre le système en cause, mais d'imposer une formation à la cuisine marocaine dans ces écoles. Si on ne fait pas cela, dans les années qui viennent, on aura une cuisine qui ne sera ni française, ni marocaine. Il faut préserver notre patrimoine et notre culture et intéresser les gens comme l'a fait la France avec sa gastronomie. On copie la France pour tout, copions le meilleur de la France.
Que proposez-vous pour que la cuisine marocaine ait sa place au Maroc ?
Les grands chefs français ont d'abord appris les techniques avant de créer leur propre cuisine. Nous, on commence par la queue. La création oui, mais il faut commencer par l'ancien pour aller vers le nouveau. On a un problème d'image. Les touristes qui visitent le Maroc se plaignent de plus en plus fréquemment de mal manger pendant leur séjour. On doit valoriser la cuisine marocaine et tout est à faire dans ce domaine.
Est-ce que cette valorisation passe seulement par l'écriture de livres ?
J'ai écrit une quinzaine de livres de cuisine pour offrir en partage les recettes que m'ont transmises de vieilles dames qui, sans cela, seraient mortes avec leurs secrets. Aujourd'hui, j'ai envie de faire encore plus. Sur Fatéma Hal TV, j'ai deux vidéos sur la Mrouzia et le couscous. J'aimerais créer une chaîne consacrée à la cuisine marocaine et à l'art de vivre sur le Web avec des reportages sur les produits et leur histoire. Cela permettrait de montrer les gestes et les techniques. J'ai déjà trois partenaires français sur ce projet. Je cherche maintenant des sponsors marocains, des gens qui ont quelque chose à défendre. Mais cette valorisation passe aussi et surtout par la création d'une académie ou d'une fondation qui pourrait former des cuisiniers à la cuisine marocaine. Si l'état ne suit pas sur ce sujet, c'est peut-être aux industriels qu'il faut s'adresser pour mettre en route ce grand chantier…
Vous allez présenter votre livre autobiographique Filles des frontières au SIEL. C'est un changement de genre. Pourquoi ce livre ?
Parce que j'avais envie de faire la paix avec certaines blessures et de raconter l'histoire d'autres femmes qui ont formé le socle sur lequel je me suis construit.◆
Fille des Frontières aux éditions Philippe Rey
De sa naissance à Oujda à son installation à Paris, où elle a créé son célèbre restaurant Le Mansouria, Fatéma Hal se raconte dans ce livre, revenant sur son enfance, marquée par l'absence du père, dans un univers de femmes : Mansouria, sa mère, sa tante Yamina, chanteuse pour femmes, les Dadas, anciennes esclaves à qui elle rend hommage. Un récit mêlant humour, personnages fantasques, sublimes vengeances, saveurs de la cuisine, youyous, chants d'Oum Kalthoum… mais aussi guerre d'indépendance algérienne, misère, répudiations, immigration…Pour le magazine français l'Express, avec ce livre Fatéma Hal « est une conteuse dans la lignée d'Albert Cohen ». C'est aussi Fille des frontières qui lui a valu une page dans le « Time Magazine » du 17 octobre 2011. « Si Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas se retrouvaient autour d'un couscous préparé par Fatéma Hal, le problème
du Moyen-Orient ne pourrait pas être résolu, mais les deux côtés pourraient certainement mieux se comprendre » explique le journaliste du Time Magazine…
 


Le Soir-echos

mercredi 8 février 2012

La Belgo-Marocaine distinguée aux Magritte du cinéma : Lubna Azabal sacrée meilleure actrice pour son rôle dans «Incendies»


La Belgo-Marocaine distinguée aux Magritte du cinéma : Lubna Azabal sacrée meilleure actrice pour son rôle dans «Incendies»


L’actrice belgo-marocaine Lubna Azabal a été sacrée meilleure actrice en Belgique pour son rôle dans le film «Incendies», du Québécois Denis Villeneuve. 
L’actrice a reçu cette distinction lors de la deuxième cérémonie des «Magritte du cinéma», qui s’est déroulée samedi soir à Bruxelles, et a dédié son prix «aux femmes du Printemps arabe». 
Lubna Azabal est née à Bruxelles en 1973 de père marocain et de mère espagnole. Après le Conservatoire royal de Bruxelles, elle débute sa carrière au théâtre. En 1997, elle obtient son premier rôle au cinéma, dans le court métrage «J’adore le cinéma». Elle a tourné dans une douzaine de films, et semble toujours privilégier le cinéma d’auteur, qu’il soit l’œuvre de réalisateurs reconnus ou de jeunes cinéastes. Son interprétation stupéfiante de force et d'émotion dans « Incendies » marque à coup sûr le sommet (provisoire) de son itinéraire artistique. Ce personnage de Nawal, mère libanaise martyrisée puis contrainte à l'exil et conservant les lourds secrets du passé enfouis en elle pour épargner ses enfants, l'actrice belgo-marocaine avoue qu'il l'a bousculée. 
Bouleversée par la lecture du scénario de Denis Villeneuve, puis par celle de la pièce de Wajdi Mouawad dont il s'inspire, Lubna Azabal a immédiatement succombé à une écriture, à une poésie tragique, qui ose la beauté dans la douleur. Après le choc, ce fut l'attente de la comédienne qui rêve jour et nuit d'avoir ce rôle, une attente de plusieurs mois. Et une fois le rôle obtenu... ce fut la trouille, une peur monstrueuse, l'angoisse de rendre son personnage crédible. 
Dans sa préparation, Azabal s'est employée à toujours tout ramener au concret, sans se laisser aller, sans s'abandonner à la beauté tragique du personnage de Nawal mais en se concentrant sur ce qu'avait pu être sa souffrance concrète. L'actrice est entrée en immersion, tout en dialoguant avec un réalisateur qu'elle décrit comme un vrai capitaine. Denis a su tout à la fois respecter et conserver l'essence même de la pièce, et mettre, avec élégance et pudeur, une distance indispensable par rapport à une structure très théâtrale pour que la matière soit vivante, cinématographique. 
Le contexte historique, celui de la guerre au Liban, de la problématique israélo-palestinienne, Lubna le connaissait déjà, et s'en est logiquement nourrie. Et quoi de plus universel que cette sensation que l'on a de se retrouver face à la bête humaine, assoiffée de haine et de sang? Quoi de plus universel que ce cercle vicieux de la colère? Et quoi de plus universel que de vouloir, comme le fait cette femme, couper ce fil, interrompre la transmission de cette colère? Quoi de plus universel que ce magnifique portrait de femme, qui est en même temps portrait des femmes? 
Pour Nawal, c'est peut-être 70% des femmes sur cette terre, confrontées aux guerres, à la violence, à la misère. Il y a chez les femmes un instinct de survie qui est extraordinaire. Est-ce parce qu’elles  portent la vie que leurs forces se décuplent ainsi? Est-ce parce qu’elles portent ces responsabilités à la fois de mère, d'épouse, de maîtresse? Toujours est-il que ce sont les femmes qui restent, qui survivent à la faim, au viol, qui trouvent de quoi manger à leurs enfants. Il y a quelque chose d'animal, elles se transforment en lionnes dans ces circonstances que tant et tant d'entre elles  connaissent malheureusement. Lubna Azabal sait qu’elle a eu la chance de naître où il faut et d’avoir eu une vie relativement heureuse par rapport à celle de toutes ces femmes, mais elle n'en ressent pas moins les choses... 
Son discours à propos de ce film s'enflamme comme le fait, sur l'écran, son interprétation de Nawal, jeune fille trahie, enfermée, suppliciée, chassée, puis mère courage rattrapée par un passé terrible. Un rôle vécu autant qu'il est joué, dans un film qui ne peut laisser indifférent. 
Les «Magritte du cinéma», rappelle-t-on,  sont des prix qui récompensent les meilleures productions du cinéma belge francophone. Le nom choisi pour ce prix est un hommage au peintre surréaliste belge, René Magritte. La première cérémonie avait eu lieu en février 2011. 
21 récompenses ont été attribuées cette année, lors de la deuxième cérémonie, par les membres de l'Académie André Delvaux baptisée du nom d'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma belge et qui veut remettre au goût du jour le 7ème art du Plat Pays. Surtout que plus rien de tel n'existait en Belgique francophone depuis la suppression des Prix Joseph Plateau, en 2007.

mardi 7 février 2012

Une centaine d'invités, venant de plus de 15 pays, animeront le stand de l'Institution : Le CCME présent au Salon international du livre

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) participera, pour la quatrième année consécutive, à la 18ème édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca prévu du 10 au 19 février.
Le Conseil sera présent sur un stand de 400 m2, réunissant également le Conseil national des droits de l'Homme, le Conseil de la concurrence et l'Instance centrale de prévention de la corruption, indique un communiqué du CCME.
Le Stand du CCME au SIEL-2012 verra la présence de plus d'une centaine d'invités, en provenance de plus de 15 pays et du Maroc, ajoute le communiqué, soulignant qu'ils seront accueillis dans deux espaces exceptionnels imaginés à cet effet, réunissant au cours d'une même journée des événements en parallèle: la salle de conférences et l'espace Rencontres. Le programme du CCME est ainsi conçu autour de trois axes, à savoir "écritures au féminin" : rend hommage aux écrivaines marocaines du monde, "l'immigration dans tous ses états" : renvoie à l'actualité de la connaissance et à la situation des communautés marocaines dans chacun des pays de résidence, "les rencontres" dédiées aux auteurs pour présenter leur actualité de publication.
Par ailleurs, en partenariat avec l'Institut français du Maroc, des moments de rencontres et de convivialité sont programmés en dehors du SIEL, dans le cadre des Nocturnes du Salon.
Le Salon sera également l'occasion d'exposer et de célébrer les productions intellectuelles des différentes migrations à travers le monde, dans l'espace de la librairie du CCME, riche aujourd'hui de plus de 3000 titres. Plusieurs nouveaux titres paraîtront également à l'occasion de cette édition du SIEL dans la collection du CCME.
Cette grande manifestation culturelle vient encore une fois confirmer la volonté du Conseil, de donner à la culture une place centrale dans la problématique migratoire, et démontre l'engagement intellectuel des migrants marocains dans leur pays de résidence et les liens forts qui les attachent à leur pays d'origine, le Maroc.
Le SIEL sera ouvert au public du vendredi 10 février au dimanche 19 février, de 10 heures à 20 heures. La manifestation est organisée par la Direction du livre du ministère de la Culture.
 


MAP

lundi 6 février 2012

Festival des sciences

«L'Oriental en plein essor..», c'est là un constat qui n'échappe à personne. Comment valoriser cet élan? Comment l'accompagner? C'est là l'essentiel de notre souci. Nous répondons présent à l'appel lancé par sa Majesté le Roi Mohamed VI aux forces vives de la Région les incitant à contribuer à l'initiative de développement de l'oriental.
C'est dans ce cadre que la Fondation Omar Ibn Abdelaziz et l'Agence de développement de l'Oriental, en collaboration avec plusieurs autres organismes régionaux, nationaux et internationaux, organisent la deuxième édition du Festival des Sciences à Oujda,
sous le thème :
« Développement Humain et Développement Durable : Quelle alliance ? » et ce, du 29 janvier au 03 février 2012.
Cette manifestation sera dédiée cette année au développement durable, et notamment aux secteurs de l'environnement, aux énergies renouvelables, à l'eau…etc, ainsi qu'à l'éducation et à la formation des ressources humaines, et au développement des compétences.
Elle consistera en l'organisation d'une panoplie d'activités dans différents sites de la ville, autour de quoi se réuniront plus de 30.000 habitants de la région. Honoreront la manifestation, par leur présence, de hauts responsables internationaux et nationaux, et desconférenciers de grande renommée.
C'est un événement qui sensibilise par l'organisation d'expositions (stands d'information) et des ateliers adressés aux élèves selon leurs niveaux.
C'est aussi une manifestation qui diffuse l'information à partir de sept conférences au bénéfice des élèves ingénieurs, des étudiants, des parents d'élèves et des cadres et professionnels.
C'est surtout un espace de réflexion et d'échanges entre décideurs et investisseurs sur les potentialités de la Région, à l'occasion de séminaires et de tables rondes.
Fêter les sciences c'est s'inscrire dans cette transformation de la société marocaine, vers une promotion de la culture scientifique, vers une société de la connaissance.
Le «Festival des sciences» c'est l'affaire de tous.

dimanche 5 février 2012

INOURAZ & MOULAY ALI CHOUHAD en concert à Paris



Inouraz, quatre musiciens, emmenés par Khalid El Berkaoui, créent, en 2006,  la musique spirituelle amazigh où l’audace ne recule jamais devant le désir d'aller à la rencontre de nouvelles sonorités, comme pour lever un coin de voile sur une part du monde qui nous était jusque là inconnue. Des musiques figées dans les codes ancestraux brisent les frontières avec une réjouissante liberté et  n’hésitent pas à explorer d'autres territoires, des patrimoines musicaux inattendus. Les limites volent en éclats, la musique, ici, se réinvente d’autres horizons pour réunir deux frères ennemis, Est et Ouest, sur le fil d'une singulière portée. 
Cette  libre partition ne laisse pas d’affirmer sa naissance dans le Moyen Atlas. Comme si chaque note portait sur son front son lieu d’origine pour mieux aller à la rencontre des autres. Car c’est un Moyen Atlas non pas replié sur lui-même mais ouvert, transfiguré par le bonheur que lui vaut le contact des autres. L'oreille débusque ça et là des sonorités qui viennent de la planète jazz, mais d’ailleurs aussi. C’est dire que le voyage, auquel est convié l’oreille, est d’une richesse inouïe et qu’il requiert du temps pour être déchiffré à sa juste mesure, s'il se laisse savourer d'emblée.
Des instruments traditionnels s'emploient à donner le meilleur d’eux-mêmes. Inouraz fait la part belle aux ribab, loutar, lgembri, tamatam, nnaqous... comme pour célébrer la mémoire, cette vaillante gardienne  qui a su les maintenir, dans l'adversité, à travers les âges. Mais il n’y a, dans cette célébration, aucun désir d’affirmer une vérité qui excluerait les autres. Pour se joindre à ces instruments, Inouraz convie le zarb iranien, la conga africaine et la tabla indienne avec une poignante humilité.
Etre à l’écoute du monde semble être le seul but de cette musique, pour mieux s’approcher de soi, dans une paisible intimité, comme dans le secret d’une alcôve, un voyage au fond de soi. La musique d’Inouraz est un miroir fait de sons  qui permet d’entrevoir cette paix intérieure que nous portons en nous et que le bruit et la fureur du monde nous empêchent d'entendre clairement au grand jour. 
C’est une musique qui clame sa foi en l’homme et dont le credo n'est que de dire la liberté.  

A ce groupe, qui se produit au théâtre de la ville, s'est adjoint Moulay Ali Chouhad qui, dès son adolescence, n'a eu de cesse d'exercer la satire poétique. Il fourbit d'abord ses armes et comme tout poète chanteur de tradition orale, il fait très tôt siens les répertoires des poètes classiques, tels que Boubakr Az'ri, Boubakr Anshad, Ahrouch... Il se lance ensuite dans la création de ses propres textes, en empruntant à Anshad, Doudder ou Lhajj Amourague ou Belaïd leur musique pour accompagner ses textes.
Le poète-errant est une figure essentielle de la liberté. Il s’est défait de ses entraves et parcourt pour nous le monde. Ses errances sont celles que nous n’entreprenons plus. Il interroge le silence sans attendre de réponses. Rien ne lui importe que de questionner l'océan qui nous tient otages de ses ténèbres.
Cette rencontre, au Théâtre de la Ville, est une rencontre au sommet, car elle est l'occasion de découvrir un instant d'éternité, ce trésor que la poésie recèle et que la musique révèle. C'est à un face à face avec soi que nous invitent Inouraz et Moulay Ali Chouhad, dans le silence, miroir de l’invisible. Kebir AMMI
Kébir AMMI, Né au Maroc, Kebir Ammi est écrivain et enseignant. Dernier livre paru : Mardochée (Gallimard)

samedi 28 janvier 2012

My Land de Nabilk Ayouch sortie en France le 08 février

lnabil ayouch

le dernier documentaire de Nabil Ayouch. « My land »  un documentaire  de Nabil ayouch , qui sortira en France le 08 février   donne la parole à de vieux réfugiés palestiniens qui ont fui en
1948 sans jamais retourner sur leur terre, et qui vivent dans des camps au Liban depuis plus de 60 ans.
Cette parole est entendue par de jeunes israéliens de 20 ans qui
construisent leurs pays, se sentent viscéralement attachés à leur terre,
mais sans jamais vraiment savoir expliquer pourquoi.
Entre ces deux mémoires, il y a une réalité. La réalité de deux peuples qui se battent pour la même terre. Il en ressort un dialogue à distance qui met en perspective ce conflit sous un angle avant tout humain.


Fatima Boujartani

samedi 21 janvier 2012

«Les cinéastes mises au devant»



«Les cinéastes femmes de plus en plus présentes au festival national du film de Tanger».
Les cinéastes femmes ont été mises au devant de la scène vendredi soir dans le cadre de la 13e édition du Festival national du film organisée à Tanger, du 12 au 21 janvier sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.
Les quatre réalisatrices du court métrage, «Quand ils dorment» de Maryam Touzani et des longs métrages «Sur la planche» de Leila Kilani, «L'amante du Rif» de Narjiss Nejjar et «Le sac de farine» de Khadija Saïdi Leclere, ont fermé la liste des 46 films programmés en compétition officielle.
Cette 13e édition a abrité dix œuvres réalisées par des femmes. Le long métrage «Pour une nouvelle Séville» de Kathy Wazana , et les courts métrages «Mannequin» de Hinda Oulmouden, «Mokhtar» de Halima Ouardiri, «Sur la route du paradis», de Uda Benyamina, «Dessins d'amour» de Maryem Aït Belhoucine et «Trente secondes» de Ghalia Quissi figurent également dans cette programmation au cours de laquelle les réalisatrices ont abordé chacune les questions de proximité.
De plus en plus, les femmes cinéastes investissent grâce à leur formation académique et à leur savoir faire le champ de la réalisation de tradition «masculin».
Si les comédiennes, actrices, techniciennes sont depuis longtemps présentes dans le 7e art, les réalisatrices apparaissent. Le festival national du film de Tanger depuis sa création, leur a ouvert les portes pour qu'elles révèlent leur talent.
La 13e édition abrite un nombre plus élevé par rapport aux précédentes, soit notamment six réalisations féminines en 2011 (4 courts et 2 longs), cinq en 2010 (4 courts et 1 long), trois longs métrages en 2008, quatre en 2007, six en 2005 (4 courts et 2 longs) et sept (cinq courts et deux longs métrages) en 2003.
Les autres rencontres ont également abrité des oeuvres féminines de qualité. Des réalisatrices se sont distinguées et ont été primées à plusieurs reprises. Certaines ont obtenu le grand prix du festival à l'instar de Fatima Jebli Ouazzani pour le long métrage «dans la maison de mon père» (1998), Yasmine Kessari pour «l'enfant endormi» (2005).
 

vendredi 20 janvier 2012

Promotion de la couture traditionnelle marocaine : Franc succès de la 3ème Fashion Days Marrakech




Promotion de la couture traditionnelle marocaine : Franc succès de la 3ème Fashion Days Marrakech
C’est sous le signe «Le Maroc source de paix et de tolérance» que s’est tenue, le week-end dernier, à la cité ocre, la troisième Fashion Days Marrakech, un événement consacré à la promotion de la couture traditionnelle marocaine. 
Organisé par la Fédération de la couture traditionnelle marocaine (FCTM), ce grand rendez-vous de mode a réuni, trois jours durant, vingt créateurs nationaux et internationaux au Four Seasons Hôtel à Marrakech. 
Des collections innovantes de créateurs en herbe, le traditionnel concours de jeunes stylistes lauréats des écoles de mode et une vente aux enchères d’œuvres artistiques et de créations de haute couture au profit de l’Association SOS Villages d’enfants ont ponctué cette édition plutôt réussie. 
Pour sa troisième édition, la Fédération de la couture traditionnelle marocaine a tenu également à saluer six personnalités du monde de la mode au Maroc  pour leur contribution à l’émancipation de ce secteur. La FCTM a ainsi attribué des hommages «Influence» à Mme Fadillah Berrada, «Etincelle» (Mme Fatima Zahra Outaghani, directrice générale de l’Agence PR Media), «Authenticité» (Mohamed Ammor, artisan de Fès), «Signature» (Abdellatif Khizrane, directeur de publication et de rédaction du Magazine Hola Maroc), «Inspiration» (Mina, mère à SOS villages d’Aït Ourir) et un hommage «Ambassadeur» à toutes les femmes ambassadrices du caftan marocain. 
Véritable plateforme pour les créateurs et stylistes marocains ainsi que les professionnels de la mode, «la Fashion Days Marrakech a comme principaux objectifs de développer la profession de la couture et de la création traditionnelle, faire découvrir de jeunes talents, les accompagner et les intégrer dans le monde de la haute couture», indique Najia Abadi. 
Cet événement « vise également à mettre en valeur le savoir-faire de l’artisanat national et la préservation du patrimoine culturel», ajoute la présidente de la FCTM. 
Ces trois jours de festivités ont surtout permis aux prestigieux invités  « de découvrir en exclusivité de magnifiques pièces des prochaines collections de créateurs nationaux et internationaux, ainsi que des collections innovantes de créateurs en herbe, et ce dans un mélange d’élégance, de justesse des coupes, de luxuriance et de fantaisie pour un enchantement de tous les sens », soulignait-on. 
Parrainée par Miss France 2012, Delphine Wespiser, ainsi que Xavier Guerrand Hermès Chairman of Hermès Paris, l’édition 2012 a vu aussi la participation de plusieurs personnalités du monde des arts, de l’économie et de la finance. 
Soulignons que l’ambiance de la cérémonie de clôture, animée par Maria Naciri, a été assurée par la star marocaine Noor qui a gratifié l’assistance de son dernier show, «Danse orientale».

lundi 12 décembre 2011

Sous le thème «Les jeunes et les défis de la mondialisation» : Forum à Fès sur l'alliance des civilisations





La 8ème édition du Forum de Fès sur l'alliance des civilisations, la diversité culturelle et le partenariat euro-méditerranéen, entend baliser avec réalisme et justesse le dynamisme des jeunes du monde entier, ont affirmé vendredi soir à Fès d'éminentes personnalités arabes et étrangères.
Intervenant lors de la séance inaugurale de ce forum initié sous le signe «Les jeunes et les défis de la mondialisation: environnement, éducation, formation et créativité», des personnalités, dont des diplomates, de hauts fonctionnaires étrangers et des chercheurs, à travers le monde ont tenu à préciser que cette édition représente une occasion propice pour jeter la lumière, entre autres, sur les enjeux clés auxquels les jeunes, de toutes provenances, sont aujourd'hui confrontés dans l'environnement de la mondialisation.
Pour le président du conseil national des droits de l'homme (CNDH), Driss El Yazami, le Forum de Fès est progressivement devenu une enceinte incontournable de débats et d'échanges, éclairant les défis contemporains et les enjeux de l'avenir.
Le thème de la jeunesse est d'une actualité brûlante, a-t-il dit, précisant que les événements qui secouent la région ont révélé à ceux et celles qui l'ignoraient encore les mutations sociodémographiques et culturelles qui sont à l'œuvre depuis des décennies dans la région, ainsi qu'au niveau du Maroc, à savoir l'émergence d'un nouvel acteur sur la scène sociale, en l'occurrence la jeunesse.
La présence massive de cette jeunesse, a-t-il poursuivi, «va lourdement peser sur la configuration de la société pour les prochaines décennies et son poids démographique et social annonce la morphologie de la société marocaine, et d'une manière générale, celle des sociétés proches sur le rive Sud, à savoir des sociétés jeunes, citadines et instruites».
Après avoir jeté la lumière sur la transition démographique et l'urbanisation accélérée que connait le Maroc, le président du CNDH a appelé l'ensemble des institutions ainsi que la communauté internationale à œuvrer de concert pour relever le défi de l'intégration de la jeunesse sur tous les plans. De son côté, le président du Conseil économique et social (CES), Chakib Benmoussa, a salué les efforts du Centre marocain interdisciplinaire des études stratégiques et internationales (CMIESI), qui à travers l'organisation de ce forum, œuvre au développement des passerelles culturelles dans un monde en transformation rapide où la peur et l'anxiété générées par ces changements ont besoin d'être amorties par le dialogue.
 

samedi 3 décembre 2011

Abdelwahab Doukkali fait un tabac en Belgique





Une fois encore, Abdelwahab Doukkali impressionne. C'était lors d'un concert au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, en présence d'une forte communauté marocaine et arabe venue rencontrer ce ténor de la chanson marocaine et arabe.
Certes, les demandes et les désirs étaient nombreux vu l'étendue du répertoire. Des vieilles chansons aux plus récentes en passant par des succès des années 80, Doukkali ne pouvait que faire plaisir et survoler les différentes époques. "Mersoul el hob", "Kane ya makane", "Souk Albaacharia", "Lahla yzid ktar", autant de succès que Abdelwahab Doukkali a réinterprétés pour faire plaisir au public. "C'était un moment très fort et j'ai eu très plaisir de rencontrer cette communauté", a indiqué le doyen des artistes marocains qui était invité par Radio Manar dans le cadre de son festival "Saison". Ce qui a davantage plu à Abdelwahab Doukkali, c'est que l'événement est organisé par des jeunes alors que d'habitude, ce sont des parties officielles qui organisent ce genre d'événements, surtout que sa participation ou plutôt son invitation était destinée à lui rendre hommage.
Par ailleurs, Doukkali ne dort pas sur ses lauriers se délectant des succès qu'il remporte ici et là. Il travaille sur un album de 12 chansons dont les textes ont été écrits par les grands soufis. Un projet qui date certes, d'il y a quelques années mais qui n'a pu être concrétisé que récemment. Les textes sont, entre autres, d'Imam Ali, Imama Harrak, Chafiî, Ibn Arabi et Omar Khayyam. L'idée était lancée il y a quelque temps après la participation de Doukkali à l'une des éditions du Festival des musiques sacrées de Fès. Il s'agit d'un travail de longue haleine qui vise à "ressusciter" les poètes soufis d'une part, et à marquer un nouveau tournant dans la carrière de ce grand maître de la chanson. Tout le monde sait qu'Abdelwahab Doukkali est un perfectionniste et qu'il prend tout son temps avant de lancer de nouveaux albums. Ce perfectionnisme l'a hissé au sommet de la célébrité et de la considération. D'ailleurs les prix qu'il a remportés ne se comptent plus. Il faut dire que le doyen de la chanson marocaine est assoiffé de connaissances et ne cesse de les approfondir. A la différence de plusieurs artistes qui se confinent dans le chant, lui, il touche à tous les genres. Le théâtre, le cinéma, la peinture, la musique classique et les musiques du monde, sont autant de genres qui intéressent Doukkali. Nous l'avons vu au cinéma comme dans la peinture où il excelle. Un artiste accompli, c'est le cas de ce chanteur, le premier à voir ses chansons traverser les frontières depuis des années. Ses succès sont toujours sollicités de nos jours et de temps à autre, on découvre de nouvelles versions interprétées par de jeunes chanteurs au Maroc et en Orient. D'ailleurs, lorsqu'on demande à une vedette égyptienne ou libanaise de parler de la chanson marocaine, c'est le nom d'Abdelwahab Doukkali qui est cité en premier. Il n'est pas, en effet, un seul artiste, aussi célèbre soit-il, et quelle que soit sa nationalité, qui ne le connaisse pas. Le passage à Bruxelles et Anvers, a constitué, comme il l'a souligné, un moment fort pour lui, mais également pour cette communauté marocaine et arabe qui déborde d'admiration pour cette grande vedette.
 




LB

lundi 24 octobre 2011

Salon national des jeunes talents contemporains : Design, sculpture, peinture et photographie à l'honneur à Casablanca




Qu'en est-il de la création artistique au Maroc ? Peut-on parler d'une véritable évolution? La deuxième édition du Salon national des jeunes talents contemporains tentera de répondre à ces interrogations et à bien d'autres à travers diverses activités inscrites au programme de ce rendez-vous qui met à l'honneur design, peinture, sculpture et photographie. L'événement artistique, qui se tient du 7 au 12 février prochain à la Cathédrale ex-Sacré-Cœur de Casablanca, est en effet «une opportunité pour les amateurs et les collectionneurs d'art, pour juger de l'évolution de la création plastique au Maroc», estiment les organisateurs. Il réunira cinq jours durant une soixantaine de jeunes artistes dans le cadre d'une exposition collective qui donnera aux curieux et amateurs d'art une idée plus nette sur les talents émergents mais aussi un aperçu sur les tendances actuelles du marché. «Notre objectif primordial est, en plus de donner leur chance à de nouvelles voix plastiques, de faire en sorte à les accompagner par des écrits critiques, des implications culturelles plus responsables dans le paysage artistique et social, par des démarches commerciales à même de leur assurer un créneau spécifique sur le marché national,et pourquoi pas international…», souligne Youssef Boulayoun, le commissaire du Salon. D'autres activités figurent au programme de cette manifestation, outre l'exposition collective. Les organisateurs prévoient d'organiser à cette même occasion des ateliers de peinture pour enfants et deux tables rondes sur les « Arts plastiques marocains: la nouvelle génération » et le « Marché de l'art au Maroc, comment y accède-t-on et le quid d'une cotation? ». Parmi les personnes qui interviendront lors de ces rencontres, on note des artistes, critiques d'art et journalistes. Pour rappel, la précédente édition avait réuni un échantillon de 90 palettes venues de toutes les régions du Maroc. Pour une première édition, les organisateurs soulignaient une grande affluence témoignant de l'intérêt du public et tout particulièrement des professionnels pour la création artistique au Maroc. Il faut dire que l'occasion était belle pour jauger cette création dont on ne cesse de vanter le mérite et d'apprécier à sa juste valeur de nouveaux talents.

lundi 5 septembre 2011

Marrakech Art Fair Prépare sa Deuxième édition


Marrakech Art Fair, la foire internationale d’art moderne et contemporain, tiendra sa 2éme édition, du 30 septembre au 3 octobre 2011, au Palace Es Saadi, à Marrakech.
Quelques 48 galeries d'art marocaines et internationales seront au rendez-vous pour exposer leurs artistes phares. Ça fait une vingtaine de nouvelles galeries de plus que l'édition 2010 selon les organisateurs . Ils viendront à la rencontre des amateurs d’art mais aussi des collectionneurs nationaux et internationaux.
Le meilleur de la création moderne et contemporaine issue du Maghreb et de tout le continent africain, sans oublier le Moyen-Orient et l’Europe, voire même l’Asie Pacifique seront représentés au Marrakech Art Fair, annonce-t-on auprès des organisateurs.
Outre les expositions  installées au Palace Es Saadi, Marrakech Art Fair promet de belles rencontres artistiques dans la ville, notamment grâce à l’Art Vidéo et les artistes vidéastes qui seront à l’honneur durant cette manifestation à travers le parcours culturel.
Après l’Afrique Sub-saharienne lors de l'édition précédente avec African Stories, cette édition de l'événement nous invite à la découverte de la création contemporaine des artistes du Moyen-Orient.
Une série de conférences et tables rondes est également proposée aux visiteurs de Marrakech Art Fair.

Maghrebarts

vendredi 19 août 2011

Les Assises de la lecture en octobre

Le collectif «Lecture pour tous» organise, les 22 et 23 octobre, à Casablanca, la 1re édition des Assises de la lecture. L’objectif de cette rencontre est d’aboutir à des propositions réalisables qui dynamiseront la lecture. Enseignants, éditeurs, écrivains et grand public sont conviés à ce grand débat. Un livre blanc sera rédigé à l’issue des Assises. Toutes les manifestations auront lieu à la bibliothèque universitaire Mohamed Sekkat.

vendredi 5 août 2011

Thamusida Pour renforcer l'identité culturelle de Kénitra


Portant désormais le nom de «Festival Thamusida », la 4e édition de cette grande manifestation artistique et culturelle a été un véritable succès populaire et a battu tous les records d'affluence.
 
Tenu sous le thème « Arts du Gharb : patrimoine et générations », le festival de cette année avait cette particularité de créer un savant dosage entre le patrimoine musical local, la musique populaire et les créations artistiques répondant aux goûts éclectiques des jeunes. Durant trois jours, les organisateurs ont pu offrir à un public des grands jours un spectacle varié et détonant. La soirée du 29 juillet a été consacrée aux célèbres chanteurs populaires Najat Atabou et Tahor dont le répertoire musical a enflammé le public. Elle a été animée également par le grand humoriste et enfant de la région, Mohammed El Khiari. Son humour décapant provoqua chez un public enthousiaste des explosions de rire.

Les deux autres soirées ont été caractérisées par la participation des artistes et des groupes de la ville de Kénitra et de la région (Cheb Jamal, Adil Miloudi, Farid Knitri, Hicham, Lamchalhab et le groupe Kénitréen Ach Lhal). Puisant pour la plupart dans le patrimoine local, leur musique a eu un effet ensorcelant sur des milliers de spectateurs enflammés. Le Rap marocain était aussi au rendez-vous avec le groupe Chouchouf de Fès, Des jeunes musiciens qui se sont surpassés sur scène et ont réussi à faire partager leur feeling avec un public en grande majorité jeune. En plus de la séquence musique, les amoureux de la culture et de la créativité ont été conviés à deux expositions, l'une concerne les ouvrages des auteurs de Kénitra et de la région et l'autre consacrée aux tableaux des artistes-peintres locaux. Une initiative fortement appréciée qui, selon certains, renforce l'identité culturelle du festival. Le choix des organisateurs d'offrir à la ville un festival qui prend en compte les spécificités de la capitale du Gharb n'est pas fortuit. Kénitra a réussi, grâce à son histoire de ville à vocation agricole et industrielle, à exercer une attractivité sur des populations venant d'horizons diverses.

Une ville en perpétuelle évolution démographique et sociale. Elle dispose d'un réseau routier, autoroutier et ferroviaire performant. C'est aussi une ville qui se caractérise par une structure démographique jeune. En plus, elle a ce privilège d'être la capitale d'une région aux potentialités énormes peu exploitées. C'est une partie du Royaume qui n'a pas encore dévoilé tous ses secrets. Son avenir est devant elle. Ses atouts sont multiples : grande façade maritime s'étendant sur près de 140 kilomètres, le fleuve Sebou la traversant d'est en ouest, la présence de zones humides : Merga Zarga et la réserve de Sidi Boughaba, la grande forêt de chênes-lièges de la Maamora, des terres agricoles fertiles. La région du Gharb s'illustre aussi par une richesse culturelle et artistique ancestrale.

Elle est connue notamment par l'art populaire du Hayt, Abidat Rma en plus de la fantasia. Consciente de toutes ces potentialités naturelles, de ces atouts sociodémographiques et culturels, l'association du Festival de Kénitra a décidé d'établir un lien entre le dynamisme et la jeunesse d'une ville tout en valorisant l'héritage culturel et artistique de son environnement immédiat. Ainsi, la décision a été prise cette année de répondre aux attentes de la jeunesse et la mise en valeur des arts populaires du Gharb.

L'offre de la quatrième édition est essentiellement basée sur des musiques répondant aux goûts d'une population essentiellement jeune, tout en faisant connaitre les spécificités artistiques d'une région appelée à jouer un grand rôle dans un avenir proche... Malgré les obstacles auxquelles étaient confrontés les organisateurs, la 4ème édition du Festival Thamusida a eu un succès retentissant. Les membres de l'association du festival de Kénitra saisissent l'occasion pour rendre hommage aux éléments de la sûreté nationale, des forces auxiliaires, de la protection civile et les services de santé qui ont largement contribué à donner à cette grande manifestation artistique un aspect festif et convivial.



Petits moyens, mais grand festival

L'organisation du Festival Thamusida a été un véritable exploit. Doté d'un petit budget (260.000,00 dirhams), cet événement tant attendu par une grande partie de la population de la ville n'aurait pu avoir lieu sans le militantisme et le sens du sacrifice des membres de l'association du Festival de Kénitra, l'apport inestimable de l'opérateur historique Ittissalat Al Maghrib et le précieux soutien du wali de la région du Gharb Chrarda Beni Hssen et gouverneur de la province de Kénitra, Ahmed Moussaoui. Lors d'une conférence de presse à l'issue du festival, le président de l'association du Festival de Kénitra, Taoufik Lahlou a déploré, documents à l'appui, la décision du président de la commune urbaine, Aziz Rebbah de supprimer la subvention accordée annuellement au festival qui appartient à tous les habitants de la ville. Le comble de l'ironie, souligne le président du festival, est que « nous avons reçu une lettre du président de la commune urbaine indiquant qu'il avait décidé de supprimer le festival !! Cette décision n'est pas du ressort du conseil municipal, affirme-t-il, et ne s'appuie sur aucune base juridique ou légale ».