samedi 21 janvier 2012

«Les cinéastes mises au devant»



«Les cinéastes femmes de plus en plus présentes au festival national du film de Tanger».
Les cinéastes femmes ont été mises au devant de la scène vendredi soir dans le cadre de la 13e édition du Festival national du film organisée à Tanger, du 12 au 21 janvier sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.
Les quatre réalisatrices du court métrage, «Quand ils dorment» de Maryam Touzani et des longs métrages «Sur la planche» de Leila Kilani, «L'amante du Rif» de Narjiss Nejjar et «Le sac de farine» de Khadija Saïdi Leclere, ont fermé la liste des 46 films programmés en compétition officielle.
Cette 13e édition a abrité dix œuvres réalisées par des femmes. Le long métrage «Pour une nouvelle Séville» de Kathy Wazana , et les courts métrages «Mannequin» de Hinda Oulmouden, «Mokhtar» de Halima Ouardiri, «Sur la route du paradis», de Uda Benyamina, «Dessins d'amour» de Maryem Aït Belhoucine et «Trente secondes» de Ghalia Quissi figurent également dans cette programmation au cours de laquelle les réalisatrices ont abordé chacune les questions de proximité.
De plus en plus, les femmes cinéastes investissent grâce à leur formation académique et à leur savoir faire le champ de la réalisation de tradition «masculin».
Si les comédiennes, actrices, techniciennes sont depuis longtemps présentes dans le 7e art, les réalisatrices apparaissent. Le festival national du film de Tanger depuis sa création, leur a ouvert les portes pour qu'elles révèlent leur talent.
La 13e édition abrite un nombre plus élevé par rapport aux précédentes, soit notamment six réalisations féminines en 2011 (4 courts et 2 longs), cinq en 2010 (4 courts et 1 long), trois longs métrages en 2008, quatre en 2007, six en 2005 (4 courts et 2 longs) et sept (cinq courts et deux longs métrages) en 2003.
Les autres rencontres ont également abrité des oeuvres féminines de qualité. Des réalisatrices se sont distinguées et ont été primées à plusieurs reprises. Certaines ont obtenu le grand prix du festival à l'instar de Fatima Jebli Ouazzani pour le long métrage «dans la maison de mon père» (1998), Yasmine Kessari pour «l'enfant endormi» (2005).
 

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