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samedi 3 mars 2012

Le bénéfice net d’Air Arabia du quatrième trimestre 2011 s’élève à 78,7 millions AED soit une augmentation de 7%



Air Arabia (PJSC), la première et la principale compagnie low-cost au Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, annonce un bénéfice net de 78,7 millions AED pour les trois mois se terminant le 31 décembre, 2011, soit une augmentation de sept pour cent par rapport au résultat du 4e trimestre 2010 (73,6 millions AED).
Le chiffre d’affaires pour le quatrième trimestre 2011 s’élève à 638 millions AED, soit une augmentation de 17 pour cent par rapport à 2010 (544,8 millions AED). Air Arabia transportait 1.180.402 passagers au cours des trois derniers mois de l’année dernière, en hausse de deux pour cent par rapport à la même période en 2010.
Ces résultats, annoncés lors de la réunion du Conseil d’administration, sont solides, affirme Cheikh Abdullah Bin Mohammad Al Thani, Président d’Air Arabia. Le Conseil propose un dividende de 4,5 pour cent soit 4,5 fils par action, à soumettre à la prochaine assemblée générale annuelle.
« L’année 2011 était caractérisée par une agitation politique dans la région et une augmentation des prix mondiaux du pétrole. Malgré ces conditions de marché difficiles, nous nous sommes concentrés plus que jamais sur un haut niveau d’efficacité opérationnelle,» affirme le Président.
«La capacité d’Air Arabia de continuer à réaliser des marges de croissance solides à travers notre réseau reflète la force de notre modèle d’entreprise et de l’équipe managériale. »
Air Arabia opère maintenant des vols vers 70 destinations au départ de trois pôles régionaux et annonce également une solide performance financière et opérationnelle pour toute l’année 2011.
Le bénéfice net de la compagnie aérienne pour l’année complète est en ligne avec les prévisions des analystes et s’élève à 274 millions AED, et le chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’année touche 2,4 milliards AED, soit une augmentation de 16 pour cent par rapport à 2010. Air Arabia enregistre 4,7 millions de passagers au cours des 12 mois se terminant le 31 décembre 2011, soit une augmentation de six pour cent par rapport à 2010.
Cheikh Al-Thani déclare : « Au-delà des défis immédiats, nous voyons de
grandes opportunités pour le secteur de l’aviation régionale, en particulier dans la niche populaire à faible coût, un secteur dans lequel Air Arabia est un pionnier au Moyen-Orient. Nous sommes impatients d’offrir davantage à nos clients un bon rapport qualité/prix en 2012 et une large gamme de services et de destinations. »
En 2011, Air Arabia a présenté six nouvelles routes, y compris les destinations Moscou et d’Ekaterinbourg en Russie, Kharkiv et Donetsk en Ukraine, et Gassim et Yanbu en Arabie Saoudite. En outre, la compagnie aérienne a également lancé un service sans escale à partir d’Alexandrie en Egypte, vers Milan en Italie, et Riyad et Dammam en Arabie Saoudite.
Durant le dernier trimestre 2011, la compagnie inaugurait aussi des installations ultramodernes et un simulateur de vol de plusieurs millions de dollars à l’aéroport international de Sharjah, ainsi que son Centro Sharjah Hotel, idéalement situé à côté de l’aéroport.
Air Arabia a reçu six nouveaux A320 d’Airbus en 2011 dans le cadre d’une commande de 44 avions placée en 2007. Six autres avions doivent rejoindre la flotte en 2012.
Au cours des 12 derniers mois, Air Arabia était reconnue à plusieurs reprises pour l’excellence de ses opérations, remportant pour la 5e année consécutive le prix d’excellence opérationnelle d’Airbus, ainsi que le prix Express TravelWorld dans la catégorie «Innovation dans les opérations » à New Delhi, en Inde. Tandis que le Group Chief Executive Officer d’Air Arabia, Adel Ali, était nommé « chef d’entreprise de l’année» lors des Middle East Accountancy et Finance Excellence Awards.

mercredi 8 février 2012

Les 23 et 24 février à Casablanca : Sommet marocain des investisseurs





L'édition 2012 du Sommet marocain des investisseurs «Morocco Investors Summit» (MIS) se tiendra les 23 et 24 février à Casablanca, avec la participation de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a indiqué cette organisation basée à Paris.
Considéré comme étant la passerelle ultime pour faire des affaires et investir dans les pays du Maghreb, ce sommet est une étape importante dans le processus de relance de l'économie marocaine et sa promotion à l'international, indique son initiateur «Euroconvention Conferences».
L'événement rassemblera des opérateurs et acteurs de l'investissement nationaux et internationaux, privés et publics, intéressés par le Maroc, le Maghreb et le pourtour euro-méditerranéen.
Le programme de cette rencontre se décline en six séances plénières axées sur «les opportunités d'investissements dans les régions marocaines», «l'agriculture et les industries de la pêche», «les énergies renouvelables et les ressources minières», «les grands projets d'infrastructure», «l'immobilier et le tourisme», la «banque, assurance et services financiers» et «les accords d'Agadir et l'intégration régionale».
Organisateur d'événements internationaux depuis la fin des années 1980 dans plus de 25 pays, «Euroconvention Conferences» est un organisme indépendant créé en 1987.
Il a notamment collaboré avec la Commission européenne et plusieurs institutions financières internationales sur des questions majeures, telle l'intégration économique et financière de l'Union européenne.
 


Liberation

jeudi 2 février 2012

Job Fair 2012 : Le Capital Humain au Cœur du Débat



L'Association des Lauréats de l'Université Al Akhawayn organise la 9ème édition du Job Fair, le Vendredi 6 Avril 2011 au campus de l’Université.
Conscients de l’importance des ressources humaines dans l’essor du pays, les membres d’Al Akhawayn Alumni ont choisi de placer cette nouvelle édition sous le thème : Le Capital Humain, un levier pour l’émergence économique du Maroc.
« Nous avons opté pour ce sujet car nous sommes convaincus que la première ressource de ce pays réside aussi dans ses compétences humaines. Le Maroc se doit de préparer une élite à même de conduire les secteurs dynamiques et de relever les défis de la compétitivité dans le cadre des choix sectoriels opérés par notre pays. Cette dimension est d'autant plus importante dans un contexte de post-crise dans les pays développés et où les pays émergents se bousculent pour saisir les opportunités nouvellement créées. » Indique Ayoub Youssefi, Secrétaire Général de l’Association.
Le Job Fair accueille chaque année une trentaine d’entreprises et plus que 600 étudiants et lauréats d’Al Akhawayn, qui se retrouvent pour débattre et échanger avec les responsables des ressources humaines sur les nouveautés du marché du travail et les opportunités d’emploi. (On ne fait pas que débattre... Je pense que le but primaire reste l’insertion professionnelle des sortants et des lauréats…)
Cette année, les organisateurs comptent s’ouvrir sur des entreprises basées à l’étranger, et qui souhaitent renforcer leurs équipes avec des compétences Marocaines dans les domaines de l’administration d’entreprises, la finance, l’ingénierie des systèmes d’information, les Ressources Humaines, la Communication ou les Relations Internationales.
L’année dernière, l’invité d’honneur du Job Fair a été Moncef Belkhayat, à l’époque Ministre de la Jeunesse et des Sports, qui a partagé avec les étudiants et les lauréats son parcours dans le monde des affaires et de l’entreprenariat ainsi que sa position au sein du gouvernement. Il leur a aussi adressé un message fort d’encouragement à participer activement dans le développement du Maroc et à s’engager dans la vie politique afin de devenir acteurs non plus observateurs des changements que connait notre pays.
Selon Hind Sabiry, Vice Présidente de l’Association : « Le choix des thématiques du Job Fair est tributaire de l’actualité que connait le Maroc. Nous avons choisi cette année de parler du capital humain, composé d’Hommes et de Femmes, qui œuvrent chaque jour pour le développement du pays. Nous sommes conscients du rôle important de la Femme dans le développement, c’est un axe important sur lequel nous allons nous pencher lors du Job Fair prochain ».
A noter que l’Association des Lauréats d’Al Akhawayn compte aujourd’hui 2 750 membres, tous lauréats de l’Université d’Ifrane sur les 14 promotions sorties depuis 1999. 

lundi 16 janvier 2012

L'UE face à une crise de confiance





«La dégradation de la note de neuf pays européens par S&P replonge la Zone euro dans une crise de confiance».
L'Union européenne (UE) se retrouve face à une crise de confiance, suite à la dévaluation de la note de neuf pays européens, vendredi, par Standard & poor's.
Dégradation des notes de neuf pays européens, S&P persiste et signe
Les pays concernés par l'abaissement de notation sont la France, l'Autriche, la République de Malte, la Slovaquie, la Slovénie, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et l'Ile de Chypre.
«C'est d'abord une terrible nouvelle pour la France. Notre pays va payer très lourdement les conséquences de cette décision» a indiqué Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris suite à l'abaissement de la note.
Pour sa part Martine Aubry, première secrétaire du PS affirme que la dévaluation de la note de la France vient sanctionner la politique suivie depuis 2007.
Quant à François Bayrou, le président du Modem, la dégradation de la note pèse aussi bien sur la souveraineté du pays et sa réputation, que sur son statut vis à vis de son voisin l'Allemagne, dont les triples A ont été bien sauvegardés.
Dans le même cadre, Rome affirme dans une déclaration que l'abaissement de sa notation «renforce la détermination» du gouvernement à «poursuivre sur la route entreprise» pour réduire la dette du pays tout en relançant la croissance.
De son côté, la Slovénie a qualifié, par voie de communiqué, d'«Excessif» l'abaissement de sa note d'un cran, estimant que l'agence de notation financière a négligé les efforts entrepris par Ljubljana, visant la consolidation des finances publiques.
Dans ce contexte européen mouvementé, Nicolas Sarkozy, brise le silence qui régnait depuis vendredi, en annonçant dimanche son intention de s'adresser «aux Français à la fin du mois» pour l'exposition de nouvelles réformes qui porteraient des solutions à la crise actuelle. N'ayant pas commenté directement l'abaissement de la notation, le chef d'Etat de la deuxième économie européenne a qualifié la situation d'«une épreuve qu'il ne fallait ni sous-estimer, ni dramatiser à l'excès».
Aussi exigeante que solidaire, l'Allemagne a exprimé son soutien à Paris ainsi qu'à ses autres partenaires, tout en appelant la Zone Euro (ZE) à une rigueur budgétaire accrue. «Nous sommes tous étroitement liés les uns aux autres» a déclaré son ministre des Finances, Wolfgang Schauble.
En Grèce, le Premier ministre Lucas Papademos a signalé la situation précaire que traverse son pays, en affirmant que «la Grèce court de graves dangers» économiques sur fond d'absence d'un futur accord, au moment où le Fonds monétaire international (FMI) se prépare pour une reprise des négociations, traitant la viabilité de la dette grecque.
Sous la lumière de la récente décision de S&P, le Royaume-Uni, affirme, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, William Hague, que le pays est mené à «une maîtrise ferme» de son cadre économique, la stabilité de la ZE «va de notre intérêt national», a-t-il affirmé.
Certes la notation des neuf pays européens a été abaissée, cependant la ZE reste déterminée, selon Jean-Claude Juncker, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, «à faire tout son possible pour surmonter la crise, améliorer les finances publiques et retrouver le chemin de la croissance et de l'emploi».
Juncker tenait ses propos suite à l'engagement de l'Union Européenne vendredi de faire tout son possible afin de garantir le triple A de son Fonds de soutien (le FESF).
Par ailleurs, le géant économique asiatique, le Japon, s'est dit «inquiet» pour sa note suite au mauvais vent qui vient secouer la notation des pays européens.
«Le Japon pourrait se retrouver sous les feux de l'actualité», a déclaré le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, dans une interview à la chaîne TV Tokyo, déplorant «l'efficacité des stratégies de gestion financière à court terme».
 

samedi 3 décembre 2011

Selon le président du Directoire de la Banque Palatine, Daniel Karyotis : Le Royaume offre des conditions optimales pour les industriels français

Selon le président du Directoire de la Banque Palatine, Daniel Karyotis : Le Royaume offre des conditions optimales pour les industriels français




Le Maroc offre des conditions attractives et un environnement optimal pour les investisseurs et industriels français qui opèrent dans les secteurs automobiles et électroniques, a annoncé jeudi le responsable de la Banque Palatine, une des plus anciennes banques françaises en activité, fondée vingt ans avant la création de la Banque de France en 1800.
En visite au Maroc pour accompagner les Entreprises de taille intermédiaire françaises (ETI) qui partent à la conquête des marchés, le président du Directoire de la Banque Palatine, Daniel Karyotis, a mis en avant les privilèges hors pair qu'offre le Maroc aux entrepreneurs, notamment des aides à l'installation à hauteur de 10% du montant total de l'investissement ainsi que des plateformes industrielles intégrées conformes aux standards internationaux répondant aux besoins des entreprises.
M. Karyotis a aussi mis en relief le fort développement des secteurs automobile et électronique au Maroc sur les fronts équipementiers et constructeurs, soulignant les avantages qu'ils offrent aux entreprises souhaitant s'y implanter, notamment le dispositif de développement des ressources humaines qualifiées et un système d'aide aux opérateurs dans leur formation continue.
Le banquier français a également mis en exergue les grands atouts qui ont poussé les entreprises françaises à venir s'implanter au Maroc, dont la libéralisation de son économie par l'assouplissement des procédures et la meilleure protection qu'elle offre aux opérateurs économiques ainsi que l'accès en franchise de droits de douane.
« Le Maroc est un pays cher à la France. Moi personnellement, j'ai beaucoup d'affection pour ce pays. Il est extrêmement important pour les investisseurs et il reste une priorité pour les entrepreneurs français », a dit M. Karyotis lors d'une rencontre de presse tenue conjointement avec Fathallah Sijilmassi, directeur général de l'Agence marocaine de développement des investissements (AMDI).
Une délégation de la Banque Palatine effectue une visite au Maroc pour découvrir l'offre marocaine aux acteurs de deux secteurs industriels prioritaires, à savoir le secteur automobile et électronique. Elle visite notamment le port de Tanger-Med et Tanger free zone.
Pour l'AMDI, cette démarche s'inscrit dans la ligne fixée par le Plan Emergence qui vise, entre autres, à proposer les meilleures conditions pour des implantations industrielles, que cela concerne les infrastructures, la qualification du personnel ou les conditions fiscales et administratives d'accompagnement de l'implantation.
En pleine crise économique mondiale, le Maroc démontre ainsi une forte résilience grâce à un contexte politique stable. Il connaît actuellement une solide performance économique qui résulte notamment d'une politique volontariste menée ces dix dernières années pour moderniser le pays et lui procurer une place de choix dans l'économie mondiale.
C'est notamment le Pacte national pour l'émergence industrielle qui a donné une impulsion majeure à ce projet. Ledit pacte a été signé le 13 février 2009 entre l'Etat et les acteurs économiques privés.
Ce contrat, qui couvre une période allant du 1er janvier au 31 décembre 2015, témoigne de l'engagement de chaque partie à travailler pour le développement de l'industrie marocaine de demain.
 


MAP

jeudi 1 décembre 2011

BRIDGESTONE CONSTRUIRA UNE NOUVELLE USINE DE PNEUS POUR VOITURES DE PARTICULIERS AU VIETNAM





- Réponse à la croissance de la demande mondiale par le renforcement de la production et du système d’approvisionnement 
Bridgestone Corporation a annoncé aujourd'hui ses plans pour construire une nouvelle usine au Vietnam qui va produire des pneus radiaux pour les voitures de particuliers (PSR). La décision a été motivée par la forte croissance de la demande mondiale en PSR, et l'investissement total dans l'usine sera de près de 35,5 milliards de ¥. La production de la nouvelle usine débutera au premier semestre 2014. Les plans prévoient une capacité de production de près de 24 700 pneus par jour, après que l'accélération de la production soit achevée au premier semestre 2016. 
La nouvelle usine servirade plateforme d'exportation de pneus de remplacement vendus sur les marchés européens, nord américains et japonais, fournissant principalement des PSR pour un usage général. Actuellement, Bridgestone a augmenté ses capacités de production au niveau de l'usine de NongKhae en Thaïlande et de l'usine de Karawang en Indonésie pour fournir des PSR à ces marchés. Cependant, Bridgestone a déterminé qu'une nouvelle usine au Vietnam était nécessaire afin de répondre à la croissance continue de la demande. Pour la sélection du site, Bridgestone a réalisé une évaluation complète selon une variété de perspectives, notamment l'infrastructure, l'emplacement, la main-d'œuvre et le coût. Suite à cette évaluation, la zone industrielle de Dinh Vu à Hai Phong City au Vietnam a été désignée comme site pour la nouvelle usine. 
Le groupe Bridgestone produit actuellement des pneus neufs dans 47 usines dans 20 pays. Après l’entrée en activité d'une nouvelle usine en Inde1, une usine pour les grands et ultra grands pneus radiaux tout-terrain pour les véhicules de construction et miniers aux Etats-Unis, et cette nouvelle usine au Vietnam, Bridgestone aura un système de production de 50 usines dans 21 pays. 
A l’avenir, le groupe Bridgestone va continuer à œuvrer pour renforcer sa capacité d’approvisionnement mondial et construire un système pour la fourniture rapide de produits de haute qualité pour répondre aux demandes du marché. 

samedi 29 octobre 2011

Achat sur internet : les modes de paiement se multiplient





Achat sur internet












PayPal est la dernière solution à être proposée au Maroc. L’espace service AmantyWeb et la carte prépayée Jaybi offrent une alternative à la carte bancaire.

Le e-commerce est en train de gagner du terrain au Maroc. Pour en être sûr, il suffit de se pencher à nouveau sur les chiffres fournis par le Centre monétique interbancaire (CMI) : à fin juin 2011, 277 000 paiements par cartes bancaires ont été réalisés sur des sites marchands marocains affiliés au CMI, soit plus du double enregistré à fin juin 2010. Le montant global des transactions s’est établi à près de 230 MDH contre 121 MDH, soit une progression de 89%. Et les cartes marocaines représentent 95% du volume, un chiffre lui-même en progression de 93,5% par rapport au premier semestre 2010. Pour les plus frileux, ceux qui hésitent encore à fournir leurs coordonnées bancaires à un site marchand, des alternatives au paiement par carte bancaire existent. «Pour nous, plus il y a de moyens de paiement, mieux c’est, même si près de 85% des transactions sur notre site sont effectuées par cartes», indique Mounia Rkha, directrice associée chez MyDeal.
Les solutions se diversifient. La dernière qui vient d’être proposée est PayPal qui est développée par la société éponyme. Concrètement, ce système introduit au Maroc en partenariat avec e-commerce conseil, permet au client d’enregistrer une fois pour toutes ses données bancaires sur les serveurs de l’opérateur et de n’entrer, lors de ses commandes sur les sites marchands intégrant la solution, que son adresse mail.
M2T et Mi2T sont les précurseurs
Pour l’instant, la solution est destinée aux professionnels. Elle sera accessible au grand public d’ici le premier semestre 2012. Ce système a été précédé en avril dernier par AmantyWeb développée par Maroc traitement de transactions (M2T). Proposé par une vingtaine de sites marchands partenaires, dont MyDeal, Knooz ou encore Clicoo, cette solution permet au client d’effectuer une commande par Internet et de la régler en espèces auprès des 890 espaces services «Tasshilat» répartis sur le territoire. «En moyenne, les sites marchands accordent un délai de 48 heures au client pour qu’il se déplace et règle sa commande. Une fois réglée, celle-ci est automatiquement considérée comme validée et suit le processus de livraison habituel», explique Imane Maleb, responsable business development à M2T. Lors du paiement de sa première commande via AmantyWeb, le client souscrit obligatoirement au service et se voit remettre une carte de fidélité. Aujourd’hui, près de 3 000 personnes ont adhéré à la formule. Le précurseur est cependant Maroc internet technologie & télécommunications (Mi2T) qui a lancé la carte prépayée Jaybi en 2008. Cette carte est proposée à partir de 35 DH dans 200 points de vente. Pour payer, il suffit d’entrer le code dans l’espace dédié sur le site marchand. Près de 200 partenaires, étrangers pour la plupart, sont accessibles.

 La Vie éco

vendredi 21 octobre 2011

Exploiter l'énergie des vagues, nouvelle frontière de l'agence des énergies renouvelables


Son nouveau rôle : identifier le potentiel marocain, proposer aux hautes instances, faire le suivi, sensibiliser.. Les chauffe-eau labellisés "ADEREE" sont sur le marché. Pour augmenter ses revenus, l'agence envisage de produire elle-même de l'électricité.
ADEREE chauffe eau solaire
Publiée au Bulletin officiel du 18 mars 2010, la loi 16-09 a transformé le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), créé en 1982, en Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE). Depuis, l’ADEREE s’est dotée d’un nouvel organigramme, de compétences et d’un nouveau programme d’action. Suite à l’élaboration au plus haut niveau de l’Etat d’une stratégie volontariste en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, l’ADEREE se veut être aujourd’hui un véritable accompagnateur de cette stratégie. Pour Saïd Mouline, son DG, «la transformation du CDER en agence est intervenue dans une logique qui reprend la nouvelle stratégie du pays. Nous sommes en amont des grands projets en la matière, à l’image des 2 000 MW prévus par le plan solaire marocain et les 2 000 autres compris dans le plan éolien. Nous disposons aujourd’hui d’objectifs chiffrés et de nouvelles lois qui confèrent à la problématique des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique une dimension bien plus importante». Le nouveau rôle de l’agence : identifier le potentiel marocain, proposer aux hautes instances des solutions, faire le suivi, sensibiliser, rechercher les financements et former les futurs cadres concernés par ces enjeux. Et, bien sûr, assurer une veille sur les technologies en la matière. «Après avoir identifié les ressources en vent et en soleil, nous travaillons aujourd’hui à évaluer les ressources marines. Le Maroc dispose de 3 500 km de côtes qu’il conviendrait d’exploiter via l’énergie marine, comme par exemple l’énergie marémotrice qui utilise les marées ou l’énergie hydrolienne due aux courants marins» , explique M. Mouline. De la même façon, l’ADEREE a identifié le potentiel en biomasse de la région Souss-Massa-Draa. Cette étude permettra par la suite de développer des moyens de récupération énergétique de la biomasse produite par exemple par l’agriculture. 
Bientôt une aide pour encourager l’équipement en chauffe-eau solaires

Après avoir contribué à la réalisation du Programme d’électrification rurale global (PERG) et à l’installation de 300 MW de parcs éoliens, l’ADEREE se prépare aujourd’hui à l’annonce prochaine d’un accompagnement aux particuliers souhaitant s’équiper en chauffe-eau solaires. En partenariat avec le ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, cet accompagnement financier pour l’investissement de départ (compter environ 8 000 DH pour un chauffe-eau solaire) consistera à la fois en une subvention et en un crédit à taux préférentiel. Le détail sera dévoilé très prochainement. Un travail important a d’ores et déjà été réalisé sur la labellisation de ces chauffe-eau solaires au Maroc. Aujourd’hui, on peut très bien acquérir un chauffe-eau labellisé «ADEREE». Cette dernière planche actuellement sur la reconnaissance de son centre d’homologation par des partenaires internationaux, comme l’organisme de contrôle et de normalisation allemand, le TUV. Autre chantier qui aboutira très prochainement : le projet de loi 47-09 relative à l’efficacité énergétique. Ce dernier, adopté par la Chambre des conseillers le 21 septembre, prévoit, entre autres, l’obligation pour les industriels les plus énergivores d’effectuer un audit énergétique chaque année. Le décret d’application fixera le seuil de consommation.

vendredi 19 août 2011

Loi sur la protection du consommateur : Les modalités d’application à l’étude



Le projet de décret met en avant les précisions obligatoires relatives à certaines pratiques commercialesLe projet de décret vise à préciser les modalités d’application de la loi n°31-08, et ce en privilégiant six axes, notamment l’information du consommateur, les pratiques commerciales et les services après-vente.


Désormais la protection des consommateurs est entre les mains du gouvernement. Un projet de décret complétant la loi n°31-08, édictant des mesures de protection du consommateur est, actuellement, soumis au secrétariat général du gouvernement (SGG). Le présent projet tend à préciser les modalités d’application de cette loi. Ceci s’opérera, en effet, sur six axes. Les modalités d’information du consommateur s’inscrivent en priorité. Pour plus de clarté, ledit décret précise, dans ce sens, les dispositions relatives aux mentions obligatoires que doivent contenir les factures, quittances, tickets de caisse ou tout autre document. Et ce en tenant lieu du contenu et la forme de l’étiquette des produits et des biens mis en vente, ainsi que le seuil du prix ou du tarif en matière d’information sur les délais de livraison. «Les frais de livraison ou d’envoi des produits qui ne sont pas usuellement emportés par le consommateur et ceux achetés à distance par celui-ci doivent être inclus dans le prix de vente», lit-on du projet de décret. Et de poursuivre que «lorsque ces frais ne sont pas inclus, toute information du consommateur sur les prix doit clairement préciser les lieux de vente et le montant de ces frais selon les différentes zones desservies par le fournisseur». De même, le projet de décret met en avant les précisions obligatoires relatives à certaines pratiques commerciales. Nous relevons, à cet effet, les mentions que doit contenir le formulaire détachable relatif à l’exercice de la faculté de rétractation en matière de démarchage. Le projet de décret précise également la valeur maximale des menus objets ou services et échantillons faisant l’objet de prime octroyée aux consommateurs ainsi que le modèle type auquel doivent être conformes les documents et les annonces présentant l’opération de loterie publicitaire. En outre le projet de décret vise les modalités de la loi n°31-08 en termes de garantie et de services après-vente. «Considérant la spécificité de certains produits et biens, le projet de décret précise le modèle type des documents de garantie légale et conventionnelle ainsi que ceux relatifs au service après-vente», relève-t-on du présent projet de loi. Ledit projet décrète, entre autres, des mesures visant à équilibrer les relations entre sociétés de financement et consommateur. Le décret définit, dans ce contexte, «le contenu du modèle type selon lequel est établie l’offre préalable nécessaire pour les opérations de crédit ainsi que les caractéristiques du bordereau d’opposition aux modifications proposées par le prêteur, lors de la reconduction du contrat». Le projet de décret renvoie à cet égard à des arrêtés pour la fixation du taux maximum des intérêts de retard, la valeur actualisée des loyers non encore échus et la valeur du bien restitué ou repris. De même, le décret fixe la valeur des frais d’étude du dossier de crédit et le montant de l’indemnité exigée au titre des intérêts par le prêteur en cas de remboursement par anticipation. Par ailleurs, le nouveau décret arrête les conditions d’obtention de l’autorisation spéciale pour ester en justice. Sous cet angle, les associations de protection du consommateur non reconnues d’utilité publique, qui souhaitent obtenir une autorisation spéciale pour ester en justice doivent respecter les dispositions des articles 152, 153 et 154, de la loi n°31-08, édictant des mesures de protection du consommateur. L’objectif étant de permettre à ces associations de représenter les consommateurs dans les tribunaux et défendre leurs intérêts. Notons que «cette autorisation est délivrée par les autorités gouvernementales dont relève le secteur d’activité concerné». De plus, l’intérêt est porté aux modalités de délivrance de la carte professionnelle aux enquêteurs. «En application des dispositions de l’article 166 de la loi 31-08 concernant la recherche et la constatation des infractions aux dispositions de cette loi, les enquêteurs habilités à procéder à ces missions sont désignés par les autorités gouvernementales dont relève le secteur d’activité concerné», indique-t-on. Et de conclure que «ces enquêteurs sont assermentés, et porteurs d’une carte professionnelle délivrée par les autorités gouvernementales dont relève le secteur d’activité concerné conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur». Pour rappel, la loi n° 31-08 est venue organiser la relation entre le consommateur et le fournisseur. Elle tend également à défendre les intérêts des consommateurs à travers des associations spécialisées. En outre, la loi arrête les dispositions relatives aux pratiques commerciales ainsi qu’une série d’obligations pour le fournisseur.

Par : Kawtar Tali

vendredi 5 août 2011

Automobile : Les ventes ont atteint 59.379 unités à fin juillet 2011



Le mois de juillet a connu la vente de 8.720 voituresLe volume des ventes de voitures mis en relief dans les dernières statistiques de l’Association des importateurs de véhicules automobiles au Maroc (AIVAM) démontre d’une évolution annuelle de 5,25%.


Le marché de l’automobile au Maroc retrouve des couleurs. Les importateurs de voitures continuent d’afficher des retombées positives en termes de ventes. Au titre des sept premiers mois de l’année 2011, le parc automobile vendu au Maroc est de 59.379 unités contre 56.419 enregistrées une année auparavant. Ce volume, mis en relief dans les dernières statistiques de l’Association des importateurs de véhicules automobiles au Maroc (AIVAM), démontre d’une évolution annuelle de 5,25%. Le mois de juillet, à lui seul, a connu la vente de 8.720 voitures. Certes, ce chiffre est en repli par rapport au volume des ventes enregistrées à fin mai 2011, mais il s’inscrit en hausse par rapport à la même période de l’année précédente. Par concessionnaire, Peugeot a réalisé le plus grand nombre de vente. En juillet 2011, les ventes du constructeur français ont atteint leur pic pour s’établir à 1083 voitures contre 680 vendues durant le même mois de l’année précédente, en hausse de 14,17%.
Au titre des sept premiers mois de l’année en cours, les ventes de Peugeot s’articulent autour des 5825 unités, soit une évolution annuelle de 35,94% . Renault occupe, pour sa part, la seconde place des marques les plus vendues au Maroc. Depuis avril 2011, ses ventes empruntent une voie ascendante. En juillet 2011, les ventes de Renault affichent une évolution de 9,4% pour un parc de 809 voitures vendues. Cependant, le distributeur est en baisse de 7,51% en glissement annuel, atteignant ainsi, au titre des sept premiers mois de l’année 2011, un volume de vente de 3865 voitures contre 4179 réalisées durant la même période 2010. En outre, 3643 Ford ont été vendus jusqu’à présent au Maroc contre 2811 à la même période de l’année précédente. Selon les statistiques de l’AIVAM, l’évolution annuelle est de 29,6%. Au top 5 des marques les plus prisées par les Marocains, figure également Volswagen dont le volume des ventes réalisé à fin juillet 2011 est de 3456 voitures contre 3522 l’an passé. En revanche, Hyundai et Kia affichent un repli de leur vente au terme de juillet 2011. Les deux entités ont réalisé des chutes respectives de 5,31 et 8,86% par rapport à la même période de l’année précédente. Par ailleurs, les ventes de Citroën vont bon train. A fin juillet 2011, le cumul des engins vendus est fixé à 2650 voitures , soit un accroissement de 29,9% en glissement annuel. Dacia et Nissan affichent , quant à elles, de performances spectaculaires. Selon les derniers chiffres de l’AIVAM, Dacia a vu ses ventes grimper de 433,75% pour atteindre un parc de 2562 voitures vendues à fin juillet 2011 contre 480 voitures cédées durant la même période 2010. Dans la même optique, Nissan en est à 1017 voitures vendues pour la même période, soit un accroissement annuel de 192,24%. Des chiffres qui témoignent clairement de la reprise du secteur , insufflant ainsi la confiance dans le clan des professionnels.

lundi 25 juillet 2011

Le CIH augmente son capital de 1.1 milliard de DH en septembre prochain


L'objectif principal de l'opération est de financer l'acquisition des 34% de Maroc Leasing et des 46% de Sofac. Une partie des ressources ira au renforcement des fonds propres.
CREDIT IMMOBILIER HOTELIER
Comme annoncé par son top management à fin 2010, le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) procédera dans les semaines à venir à une augmentation de capital. L’on sait aujourd’hui qu’elle tournera autour de 1,1 milliard de DH. L’assemblée générale extraordinaire devant valider l’opération se réunira le 18 août prochain. Une fois approuvées, les modalités de cette levée de fonds ainsi que son calendrier, seront fixés, et les démarches légales, notamment l’obtention du visa du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) pour la note d’information, finalisées. Selon une source proche du dossier, la période de souscription est prévue entre fin août et début septembre. Le principal objectif de cette augmentation de capital est de financer l’acquisition, déjà opérée, des 34% du capital de Maroc Leasing que lui a cédés la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), sa maison mère à travers le holding Massira capital management-dans lequel sont associées la CDG et la Caisse d’épargne française- qui détient 67,9% du CIH, au lendemain de l’absorption de Chaâbi Leasing. Une autre acquisition en cours de finalisation, à savoir les 46% de la société de crédit à la consommation Sofac également détenus par la CDG, sera financée par cette levée de fonds.


L'opération sera ouverte à tous les actionnaires et détenteurs de droits préférentiels de souscription

Ces deux opérations de croissance externe s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de développement du CIH visant à le transformer en une véritable banque universelle dotée d’un bras puissant dans le financement des entreprises (Maroc Leasing étant le leader du marché du crédit-bail) et d’une marque forte dans le crédit à la consommation pour compléter son offre bancaire destinée aux particuliers.
Il est à noter que le montant de ces deux acquisitions n’excède pas un total de 800 MDH. Une partie des fonds tirés de l’augmentation de capital dont le plafond est de 1,1 milliard de DH sera donc affectée au renforcement des fonds propres du CIH. Des fonds propres qui sont déjà largement en conformité avec les exigences de la réglementation bancaire en matière de ratio de solvabilité. «Leur renforcement servira plutôt à accroître notre capacité d’octroi de grands crédits tout en respectant la norme en matière de ratio de division des risques», indique une source autorisée chez la banque.
Pour l’heure, le prix des actions à émettre, le montant exact de l’opération et les modalités de souscription ne sont pas dévoilés, car non encore approuvés par l’assemblée des actionnaires et le CDVM. Mais l’on sait déjà que cette augmentation de capital sera ouverte à tous les actionnaires et détenteurs de droits préférentiels de souscription. Ces droits seront d’ailleurs détachés et cotés à la Bourse de Casablanca une fois la période de souscription ouverte.